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    DOSSIER

    Le cercle vertueux de l’économie circulaire

    L’économie circulaire consiste à produire des biens et des services de manière durable en limitant la consommation et le gaspillage des ressources et la production des déchets. Il s’agit de passer d’une société du tout jetable à un modèle économique plus circulaire. L’ADEME la définit comme un système économique d’échange et de production qui, à tous les stades du cycle de vie des produits, vise à augmenter l’efficacité de l’utilisation des ressources et à diminuer l’impact sur l’environnement tout en développant le bien être des individus*.​ Autrement dit, l’économie circulaire consiste à produire des biens de façon durable, en veillant à préserver les ressources et la consommation de matières premières, valoriser les déchets, favoriser le ré-emploi ou le recyclage en fin de vie. D’où cette idée de boucle vertueuse, qui crée de la valeur pour l’industriel et le consommateur, engagés dans une démarche de développement durable.

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    #De l’industrie

    • ​​​​​​​Préserver les ressources et la consommation de matières premières : eau, énergie, etc.
    • Limiter le gaspillage avec la fin de l’obsolescence programmée, la valorisation du ré-emploi ou du recyclage
    • Limiter son empreinte carbone par le recours aux énergies renouvelables
    • Sécuriser et diversifier sa chaîne d’approvisionnement et réaliser des économies d’échelle
    Industrie
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    #Du tertiaire

    • Rationnaliser les dépenses et gagner en efficacité énergétique
    • Développer de nouveaux secteurs d’activité, avec à la clé des créations d’emplois
    • Développer la maintenance préventive et digitale pour anticiper les éventuels dysfonctionnements
    • Favoriser la réparation plutôt que le remplacement
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    #Des collectivités

    • Soutenir l’attractivité et le dynamisme du territoire par la promotion de nouvelles activités et filières non délocalisables
    • Renforcer la résilience des territoires, en optimisant l’utilisation de l’énergie et des matières premières au profit de l’économie locale
    • Créer des emplois locaux tout en favorisant la réinsertion
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    Un modèle économique d’avenir ?

    Le 14 juillet 2021, la Commission européenne a présenté sa nouvelle feuille de route environnementale, au travers de son Green Deal (Pacte Vert) et « Paquet Climat ». Avec une ambition affirmée : réduire les émissions de gaz à effet de serre d’au moins 55 % (vs 1990) à l’horizon 2030 et faire de l’Europe le premier continent climatiquement neutre en 2050. Dans sa quête Zéro carbone, l’Union européenne (UE) en appelle également à transformer nos économies linéaires (produire-consommer-jeter) en économie circulaire, plus vertueuse et durable. Rien ne se perd, rien ne se crée : tout se transforme…

    Pourquoi ce n’est plus une option ?

    Réchauffement climatique, raréfaction des ressources, gaspillage énergétique, accumulation de déchets… Nous faisons face aujourd’hui à de nombreux défis à la fois environnementaux, sociaux et économiques. Plus que jamais, il est indispensable de changer notre manière de concevoir, produire et consommer. Sans ce sursaut, la planète risque de suffoquer de part notre sursollicitation. Si tout le monde adoptait le mode de vie des Français, il nous faudrait presque 3 planètes Terre pour subvenir aux besoins de l’humanité (source wwf.fr). De quoi faire réfléchir. Partout, notre planète bleue est « dans le rouge ». La Banque mondiale alerte aussi sur notre production de déchets, qui pourrait augmenter de 70 % dans le monde d’ici 2050, selon ses prévisions. Soit 3,4 milliards de tonnes, contre 2 milliards en 2016. Si les pays industrialisés ont pris le chemin du recyclage (1/3 des déchets sont désormais recyclés), les pays émergents peinent encore à mettre en place cette pratique, avec 4 % de déchets recyclés. La Banque mondiale en appelle à une prise de conscience internationale, tant sur la revalorisation des déchets que sur la réduction des emballages, le gaspillage alimentaire…

    L’économie circulaire est un modèle qui vise à passer d’une société du « tout jetable » à une économie plus résiliente et frugale. L’objectif ? Produire sans détruire et consommer de façon plus durable. Pour les entreprises et les collectivités, s’inscrire dans cette démarche permet de créer de la valeur et de réaliser des économies d’échelle, notamment sur les coûts de fabrication, de logistique ou de maintenance. Elle ouvre aussi la voie à l’innovation et favorise l’émergence de nouvelles filières décarbonées. A la clé, la création d’emplois durables et non délocalisables. Plus généralement, l’économie circulaire s’inspire des principes de l’économie verte, l’éco-conception, l’économie de la fonctionnalité et l’analyse de cycle de vie des produits (ACV).

    Que dit la loi  ?

    La notion d’économie circulaire apparaît pour la première fois dans la loi relative à la transition énergétique pour la croissance verte d’octobre 2014. Elle englobe notamment la lutte contre le gaspillage, l’éco-conception et le recyclage des produits. Pointée du doigt, l’obsolescence programmée devient un « délit de tromperie » inscrit au Code de la consommation.

    Dès 2015, la législation précise les priorités en matière d’utilisation des ressources en préconisant le recyclage et les ressources renouvelables.

    En 2016, de nouvelles dispositions prévoient une transition d’envergure nationale qui s’appuie sur les principes de l’économie circulaire.

    Publiée le 23 avril 2018, la feuille de route de l’économie circulaire proposait une série de mesures concrètes en faveur de la réduction des déchets :

    • 100 % de plastiques recyclés à horizon 2025
    • 8 Mt de CO₂ évités chaque année  grâce au recyclage du plastique
    • 50 % de réduction du volume des déchets mis en décharge en 2025 (vs 2010)
    • 300 000 emplois supplémentaires créés grâce à l’innovation et aux nouvelles filières

    Promulguée en février 2020, la loi Anti-gaspillage pour une économie circulaire (AGEC) vise à transformer nos modes de vie afin de tendre vers un modèle de société plus durable :

    • Zéro plastique jetable d’ici 2040
    • Faciliter la réparation et favoriser l’utilisation de pièces détachées d’occasion

    Trackdéchets, obligatoire depuis le 1er janvier 2022

    Développée par le ministère de la Transition Ecologique et Solidaire, la plateforme Trackdéchets vise à simplifier la traçabilité des déchets dangereux, afin de sécuriser les filières. Cet outil numérique gratuit s’adresse à tous les acteurs concernés par les déchets dangereux, incluant les producteurs, transporteurs et professionnels du déchet. Le décret N° 2021-321 du 25 mars 2021 rend l’usage de cette plateforme obligatoire depuis le 1er janvier.

    Quels sont les champs d’application de l’économie circulaire à ENGIE Solutions ?

    Le réchauffement climatique et la transition énergétique demandent aux entreprises de changer de paradigme et d’adopter de nouvelles postures, plus vertueuses. Alors que l’économie linéaire produit de la richesse sans se préoccuper des ressources, l’économie circulaire vise à une gestion raisonnée des matières premières et de l’énergie. Elle favorise également la valorisation des déchets.

    Porté par cet élan, ENGIE Solutions explore de nouvelles pistes, plus résilientes dans leur conception, plus frugales en énergie et plus durables dans leurs usages. Sur chacun de ses projets, ENGIE Solutions veille à valoriser les ressources locales (transformation de déchets verts, récupération de la chaleur fatale, méthanisation…), ce qui participe à l’économie circulaire et au développement économique des territoires. Conscient de la raréfaction des matières premières, le groupe s’est engagé depuis longtemps sur la voie des énergies renouvelables pour décarboner l’industrie. Enfin, ENGIE Solutions mène des actions de sensibilisation en interne pour faire évoluer les comportements et changer les habitudes. C’est le cas notamment avec le projet pilote « Vêtements de travail usagés, et si on recyclait ? », en partenariat avec MOLINEL.

    Un engagement concret dans l’économie circulaire

    Nous nous engageons à :

    • Réduire le recours aux énergies fossiles
    • Privilégier les énergies renouvelables
    • Développer la récupération d’énergie et de chaleur fatale
    • Identifier de nouvelles filières de recyclage
    • Favoriser la réutilisation des pièces détachées, dans le prolongement de la politique gouvernementale des 3R « je réemploie, je réutilise, je recycle »
    • Favoriser le recyclage des vêtements de travail 

     

    Quelques unes de nos actions

    Vêtements de travail usagés, et si on recyclait ?

    Chaque année, des milliers de vêtements de travail usagés sont remisés au placard ou jetés, alors qu’ils pourraient être recyclés. Fort de ce constat, ENGIE Solutions, en partenariat avec l'un de ses fournisseurs MOLINEL mais aussi avec TRIETHIC, a lancé une opération de récupération et valorisation des vêtements de travail . Objectif : recycler ou revaloriser autant que possible les vêtements de travail usagés. Après une première année pilote, l’extension à toutes nos agences de l’opération de recyclage en 2023 a permis de collecter sur cette seule année plus d'une tonne de vêtements usagés, qui ont été recyclés ou revalorisés. Les vêtements valorisables (les gilets de sécurité fluo et les vestes de pluie) ont servi de combustible solide de récupération. Tous les autres vêtements ont été transformés en isolants thermique et acoustique. Une initiative vertueuse, qui s’inscrit parfaitement dans la politique d’économie circulaire portée par le Groupe.

    Circulaire et connecté !

    44 000 : c’est le nombre d’objets connectés déployés par les Directions Régionales d’ENGIE Solutions auprès de ses clients.

    Ces solutions connectées permettent par exemple de piloter à distance une chaufferie, de superviser un réseau, de maîtriser la performance des installations, grâce à la collecte de données essentielles telles que : les consommations, les températures intérieures, la régulation des réseaux, des vannes connectées, etc…

    Les bénéfices majeurs de disposer d’installations connectées sont, d’une part, une meilleure maîtrise de la sobriété énergétique de nos clients et, d’autre part, de déplacer nos techniciens uniquement lorsque c’est nécessaire, en leur donnant la possibilité de faire des e-visites (visites à distance) des installations. Nous avons ainsi réalisé en 2022 plus de 12 000 e-visites, ce qui a eu un impact favorable sur la diminution de notre consommation de carburant.

    Faisant le constat que les installations connectées générées un volume important de données à collecter, traiter et stocker, nous avons également décidé de minimiser ces impacts. Nous avons mis en place une politique autour des données qui nous amène à être plus sélectif sur celles que nous utilisons, en collectant la donnée juste utile et nécessaire. Ce travail nous permet d’allonger la durée de vie des équipements (par exemple, les piles permettant de faire fonctionner les objets connectés durent désormais 5 ans, au lieu de 4 ans précédemment), et de minimiser l’impact sur le traitement et le stockage des données qui sont consommateurs d’énergies.

    « Grâce aux solutions connectées, nous améliorons le bilan carbone de nos clients au travers de nos actions de performance énergétique, et préservons les ressources grâce à notre politique et gouvernance autour des données » affirme Thierry Bouzigues, Directeur de la Transformation Digitale ENGIE Solutions.

    3 questions à Marie - Laurence Cabrol

    Marie-Laurence CABROL - Directrice RSE - ENGIE Solutions

    Directrice RSE ENGIE Solutions

    • Quels sont les enjeux de l’économie circulaire pour ENGIE Solutions ?


      Nous vivons aujourd’hui dans un monde en sursis, et il est essentiel que les industriels, les fournisseurs d’énergie, les entreprises, les collectivités locales mènent ensemble la transition écologique. Cette coopération est primordiale, et ENGIE Solutions a un devoir d’exemplarité vis-à-vis de ses clients et de toutes les parties prenantes. Mener cette transition passe nécessairement par des transformations ambitieuses de nos métiers et de nos process mais aussi par une prise de conscience plus globale, à l’échelle de chaque Business Unit ; l’économie circulaire doit devenir la norme, et chacun à son niveau, peut la mettre en œuvre au quotidien, pour passer collectivement à une société plus durable, fondée sur les 3R : Réduire, Réutiliser, Recycler. Cela va bien évidemment bouleverser nos pratiques. Mais c’est pour le meilleur.

       
    • Justement, comment l’économie circulaire se traduit-elle au sein d’ENGIE Solutions ?

      Nos champs d’action sont multiples, tant au niveau des chantiers que du siège et des Business Units. Décarboner nos pratiques demeure l’un de nos principaux défis, et nos clients nous challengent régulièrement sur les énergies renouvelables ou la récupération de la chaleur fatale. Sur ces points, ENGIE Solutions dispose d’une longueur d’avance, car nous avons développé depuis longtemps une vision frugale de la consommation énergétique par le recours systématique aux énergies renouvelables dans nos projets. Cela étant, nous pouvons toujours nous améliorer et aller encore plus loin. Aujourd’hui, nous opérons près de 400 chaufferies biomasse sur tout le territoire, et recyclons 73 % des cendres (découvrez notre démarche).
       
    • D’autres pistes à l’étude pour favoriser l’économie circulaire ?


      L’autre grand enjeu concerne la maintenance multi-technique des équipements. Jusqu’à présent, nous remplacions le matériel défectueux, dans une logique très « linéaire ». Or, réparer s’avère bien plus éco-responsable. ENGIE Solutions entend s’inscrire dans cette démarche vertueuse, impulsée par le gouvernement. L’indice de réparabilité, mis en place depuis le début de l’année, ne concerne que quelques appareils*. Mais demain ? Nous devons anticiper et accompagner le changement, en proposant dès à présent « une réparabilité » de nos installations dès que cela est possible. Pour les équipes, c’est un vrai changement de paradigme : on ne remplace plus, on répare autant que de besoin. Les métiers vont donc changer, se spécialiser vers un savoir-faire encore plus technique : Est-ce réparable ? Réutilisable ? Recyclable ? La maintenance préventive digitale devrait également se développer dans les années à venir, afin d’anticiper les pannes et les dysfonctionnements.

      *Ordinateur portable, smartphone, télévision, lave-linge, tondeuse à gazon électrique.

    Et vous ? Êtes-vous engagé en faveur de l'économie circulaire ?

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    • Engagement
    • Avenir
    • Durabilité
    1/3 - Les dispositifs mis en œuvre chez nos clients

    Un réseau de chaleur vertueux pour Massy-Antony

    Depuis début 2021, le quartier du Vilgénis de Massy-Antony est raccordé au réseau de chaleur mis en oeuvre par Enoris, filiale d’ENGIE Solutions.

    Ce réseau est alimenté à hauteur de 72 % d'ENR issue principalement de la valorisation des déchets ménagers et du bois de récupération provenant des déchets d'ameublement et de chantier.  

    Découvrir cette réalisation
    Vue aérienne de la Chaufferie qui alimente le réseau de chaleur de Massy-Antony
    2/3 - Les dispositifs mis en œuvre chez nos clients

    Le Grand Reims mise sur la biomasse

    Investie dans une politique bas carbone, la communauté urbaine du Grand Reims, en partenariat avec ENGIE Solutions, a décidé d’intégrer le bois de récupération dans le mix énergétique de son réseau de chaleur.

    Objectif : atteindre 90 % d’énergie renouvelable dès 2022.

    En savoir plus sur ce projet
    Grand Reims
    3/3 - Les dispositifs mis en œuvre chez nos clients

    Yoplait : Quand le yaourt « sert » de chauffage urbain

    Yoplait s’engage dans l’économie circulaire, avec la mise en œuvre d’un système de récupération de la chaleur fatale, dans l’agglomération de Vienne (38). Grâce à ce procédé, le site de production isérois « chauffe » désormais 800 logements sociaux ainsi que l’école Claude Bernard à proximité.

    Comprendre ce projet
    Usine Yoplait à Vienne